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Votre recherche de osm?q=osm a donné 12 résultats.

lundi 13 octobre 2014

QGIS QuickOSM Plugin : version 1.1 et vidéo

Etienne Trimaille vient de publier une nouvelle version du plugin pour QGIS : QuickOSM.

Cette nouvelle version ajoute un système d'autocompletion lors de la saisie d'une clef et d'une valeur dans l'onglet "Requête rapide".

Cette version intègre aussi des demande d'utilisateurs. Vous pouvez consulter la liste des modifications ici.

Etienne a aussi publié une vidéo présentant les fonctionnalités de QuickOSM :

  • utilisation des clefs / valeurs OpenStreetMap via autocompletion
  • chargement à partir d'une emprise géographique ou d'une localité grâce à Nominatim
  • utilisations des actions pour une édition dans JOSM ou un accès à des pages Web tel que la page Wikipedia
  • enregistrement de ses requêtes
  • modification de la valeur par défaut pour l'emprise géographique ou la localité Nominatim
  • application automatique de symbologies
  • utilisation de QuickOSM au sein du module de traitements de QGIS :
    • Récupération des limites d'une commune via son code INSEE
    • Récupération des voies de circulation pour l'emprise de cette commune
    • Découpage des voies de circulation selon la zone tampon choisi autour de la limite de commune
    • Affichage de la commune et des voies de circulation

QuickOSM from Etienne Trimaille on Vimeo.

vendredi 26 septembre 2014

QGIS QuickOSM Plugin : Obtenir simplement des données OpenStreetMap dans QGIS

QuickOSM est un plugin pour le logiciel SIG OpenSource QGIS. Il permet de d'obtenir rapidement des données OpenStreetMap (OSM) grâce au service web Overpass API. QuickOSM permet donc d'interroger la base de données OpenStreetMap, d'en extraire des données, de les transformer en données SIG et de les affichées dans QGIS. Il a été développé par Etienne Trimaille au cours de son stage chez 3Liz.

QuickOSM est disponible grâce au système de gestion d'extension du projet QGIS : QuickOSM_01.png

Une fois installé, il est disponible au travers du menu "Internet" de QGIS : QuickOSM_02.png
Les fonctionnalités de QuickOSM sont accessibles soient de manière groupée sous la forme d'une seule fenêtre soient de façon dissociée sous la forme de panneaux que vous pouvez intégrer ou non à l'interface de QGIS (Menu Vue / Panneaux).

L'outil de "Requête rapide" est le plus simple, il permet de télécharger des données OpenStreetMap possédant une clé ou le couple clé/valeur : QuickOSM_03.png
Il est possible de faire cette requête sur l'emprise d'un lieu (commune, île, département, etc) : QuickOSM_04.png
sur l'emprise actuelle du canevas de QGIS ou d'une couche : QuickOSM_05.png
La requête rapide possède des paramètres avancées qui permettent de préciser :

  • le type d'élément OpenStreetMap sur lequel faire la requête
  • le type d'objet géographique souhaité
  • le dossier où enregistrer le résultat de la requête et le préfixe du nom de fichier

QuickOSM_06.png
QuickOSM permet aussi de réaliser des requêtes plus complexes grâce à l'onglet "Requête". Les requêtes suivent la syntaxe de l'Overpass API. QuickOSM_07.png
Il est possible d'y accéder en cliquant sur "Montrer la requête" dans "Requête rapide" et ainsi de complexifier sa requête rapide. QuickOSM_08.png
Toute requête peut ensuite être enregistrée pour être facilement rejouée : QuickOSM_09.png
Par défaut, QuickOSM est livré avec une série de requêtes enregistrées et organisées sous forme de groupes : QuickOSM_10.png
Grâce aux fonctions avancées, l'utilisateur peut rejouer une requête enregistrée sur un autre lieu que celui prévu lors de l'enregistrement : QuickOSM_11.png
QuickOSM exploite aussi certaines capacités de QGIS comme :

  • l'utilisation de la clé colour pour les transports en commun
  • l'utilisation des actions pour accéder à la fiche OSM, à l'édition OSM
  • l'utilisation des actions pour le site web, la page wikipedia, etc

QuickOSM_12.png
Le project est disponible sur github et toute contribution est la bienvenue. QuickOSM_13.png

lundi 18 février 2013

OsmFlickr : Gestion des liens OpenStreetMap - Flickr

Nous sommes heureux de vous annoncer l'accès en ligne public de la version beta d'OsmFlickr supportée par la ville d'Orange.
http://demo.3liz.com/osmflickr/

OsmFlickr est une application Web de découverte et de gestion des liens entre photos Flickr et données OpenStreetMap. Flickr permet de publier ses photos sous licence CC-BY. Il est possible pour chaque photo d'ajouter des tags spécifiques appelés "machine tags" avec un code représentant l'identifiant de l'objet OSM (par exemple le tag "osm:node=12345678"). L'application OsmFlickr facilite l'ajout de ces tags, via une interface cartographique et permet de consulter les photos Flickr liées.

L'application est constituée de 2 parties :

  • Une carte générale affichant les photos Flickr possédant des liens avec des objets OpenStreetMap. Elle permet de découvrir les photos publiques qui ont été associées à des données OpenStreetMap. C'est la page d'accueil de l'application, qui se présente comme une simple carte sur laquelle s'affiche les 30 premières photos Flickr correspondant à l'emprise. Le panneau de gauche affiche les miniatures de ces photos. On peut cliquer sur une des miniatures pour ouvrir une popup d'information de l'objet OSM lié et la photo agrandie. Il est aussi possible de filtrer les photos affichées via le champ de recherche situé en haut du panneau de gauche.
  • Un espace de gestion de ses photos Flickr personnelles qui permet d'ajouter des liens OpenStreetMap. Cet espace nécessite un compte Flickr contenant des photos. Pour y accéder, il faut se connecter avec le lien "Connect" situé dans le menu en haut à droite, puis se connecter avec ses identifiants Flickr et autoriser l'accès d'OsmFlickr à votre compte.

Une fois connecté, l'utilisateur est redirigé vers une page qui liste ses 30 premières photos Flickr. Il peut filtrer les photos en lançant une recherche avec le formulaire situé au dessus des photos. Ensuite, un clic sur une des photos bascule vers la page de modification de la photo Flickr sélectionnée. Sur cette page, un panneau de gauche affiche la photo et les informations complémentaires, et la carte affiche l'objet OSM lié, si un lien existe. Pour ajouter un nouveau lien vers un objet OSM, il faut d'abord télécharger les données OSM sur une zone choisie. Pour cela, cliquer sur l'item de menu "+ OSM", et dessiner un rectangle sur la carte. Il est conseillé de zoomer au préalable sur une zone, car la taille du rectangle est limitée pour ne pas surcharger l'API OpenStreetMap. Vous pouvez pour cela utiliser le moteur de recherche d'adresse Nominatim via le champ texte "Nominatim search", et utiliser les outils classiques de navigation (zoom + et -, zoom par rectangle) Lorsque le rectangle a été dessiné, l'application télécharge automatiquement les données OSM. L'utilisateur peut ensuite cliquer sur l'un des objets OSM affichés. Cela ouvre une popup qui affiche les informations de l'objet, et un bouton pour lier cet objet OSM à la photo Flickr. L'objet ajouté s'affiche au-dessus de la photo dans le panneau de gauche. On peut à tout moment supprimer un lien en cliquant sur le petit bouton x situé à droite du lien OSM.

Cette application a d'abord été développée pour faciliter l'ajout de photos aux éléments consultables via LizPoi :

Mais ces liens entre photos Flickr et objets OSM peuvent être exploités dans JOSM ou dans d'autres applications.

Le code est libre et disponible sur github, donc ceux qui le veulent peuvent l'améliorer et/ou localiser l'application :
https://github.com/3liz/osmflickr

vendredi 30 novembre 2012

3liz récompensée pour OSMtransport lors du concours Géoportail

Prix Géoportail accéssibilité

La société 3liz a reçu le premier prix "accessibilité" lors du troisième concours Géoportail de l'IGN pour son site OSMtransport France permettant de visualiser les réseaux de transport public présents dans OpenStreetMap sur les fonds de l'IGN.

Plus d'info: http://concours-api.ign.fr/participez.html

mardi 17 juillet 2012

Les Tuiles OpenStreetMap dans QGIS

Comment visualiser directement le fond OpenStreetMap dans Qgis

OpenStreetMap met ses tuiles à disposition via le protocole TMS (Tile Map Service : http://en.wikipedia.org/wiki/Tile_M... ). Il est aussi possible d'utiliser ce protocole pour récupérer des tuiles Mapquest ou Google Maps. TMS est un protocole plus simple que le WMS (Web Map Feature), et est beaucoup utilisé dans les applications cartographiques web via les librairies OpenLayers ou Leaflet (qui le gèrent en natif).

En tant que contributeur OpenStreetMap et Qgis, j'ai été assez gêné de ne pas pouvoir utiliser simplement les tuiles OpenStreetMap comme un fond référentiel dans mes projets Qgis. Il existe bien un plugin qui aide l'utilisateur à récupérer puis afficher les tuiles, mais je cherchais une solution plus simple. C'est pourquoi j'ai regardé naturellement la documentation de la librairie Gdal. Depuis la version 1.7.0, Gdal sait utiliser le protocole TMS. La page de documentation http://www.gdal.org/frmt_wms.html est très complète. La seule chose à faire est de copier le texte suivant dans un fichier et de l'enregistrer sur votre ordinateur, par exemple en openstreetmap_mapnik.xml


<GDAL_WMS>
    <Service name="TMS">
        <ServerUrl>http://tile.openstreetmap.org/${z}/${x}/${y}.png</ServerUrl>
    </Service>
    <DataWindow>
        <UpperLeftX>-20037508.34</UpperLeftX>
        <UpperLeftY>20037508.34</UpperLeftY>
        <LowerRightX>20037508.34</LowerRightX>
        <LowerRightY>-20037508.34</LowerRightY>
        <TileLevel>18</TileLevel>
        <TileCountX>1</TileCountX>
        <TileCountY>1</TileCountY>
        <YOrigin>top</YOrigin>
    </DataWindow>
    <Projection>EPSG:900913</Projection>
    <BlockSizeX>256</BlockSizeX>
    <BlockSizeY>256</BlockSizeY>
    <BandsCount>3</BandsCount>
    <Cache />
</GDAL_WMS>

Une fois ce fichier enregistré, il suffit de l'ouvrir avec Qgis comme un simple fichier raster, via le menu Couche->Ajouter une couche raster. Et c'est tout ! Gdal va récupérer les tuiles OSM qui correspondent à votre emprise spatiale et Qgis va afficher l'assemblage.

Si vous avez quelques problèmes pour voir la carte OSM, vous pouvez modifier les propriétés de votre projet. Dans les options du projet, choisissez EPSG:900913 comme projection, et activez la reprojection à la volée. Ensuite, vous pouvez ajouter une de vos couches vecteur que vous connaissez bien, et zoomer dessus. Le fond OSM devrait s'afficher.

Certaines petites choses pour bien en profiter:

  • Les tuiles OSM sont fournies dans la projection Mercator. Il ne faut donc pas oublier d'utiliser cette projection dans votre projet, et de demander la reprojection à la volée de vos couches métier pour s'assurer d'un bon affichage d'OSM
  • Gdal créé un répertoire gdalwmscache à la racine de votre répertoire personnel. Toutes les tuiles téléchargées sont stockées dans ce répertoire, ce qui permet à Gdal de ne pas redemander les tuiles qui ont déjà été récupérées. Ceci est une bonne pratique, car cela permet de ne pas surcharger le serveur OSM sans raison : Gdal met en cache les tuiles. Néanmoins, si vous voulez avoir des tuiles OSM à jour, il vous faudra supprimer le contenu de ce dossier de temps en temps.
  • Comme son nom l'indique, le TMS est un protocole qui donne accès à des tuiles. Les images sont donc produites par le serveur OSM pour des échelles prédéfinies, sur lesquelles nous n'avons aucun levier. Pour éviter de visualiser une carte OSM un peu floue ou pixelisée dans Qgis, il faut utiliser les échelles d'OSM. Sinon Qgis agrandira ou diminuera les images pour respecter votre emprise, et cela peut beaucoup nuire à la lisibilité du fond OSM. Voici ci dessous les échelles approximatives qu'il faut utiliser :
0	591659030
1	295829515
2	147914757
3	73957378
4	36978689
5	18489344
6	9244672
7	4622336
8	2311168
9	1155584
10	577792
11	288896
12	144448
13	72224
14	36112
15	18056
16	9028
17	4514
18	2257

Une liste déroulante contenant des échelles prédéfinies (1/5000, 1/10000, etc.) est maintenant disponible dans Qgis depuis la version 1.8, en bas à droite de la carte. Cela permet de zoomer facilement à une échelle prédéterminée. Ce serait bien de pouvoir définir ses propres échelles pour cette liste, projet par projet. C'est pourquoi j'ai proposé un patch pour ajouter cette fonctionnalité dans Qgis : http://hub.qgis.org/issues/5561 . Cette fonctionnalité a été complétée récemment par Alexander Bruy et sera bientôt disponible dans la branche master de Qgis. La prochaine version de Qgis permettra donc à chacun de définir les échelles utilisées par OpenStreetMap dans le projet Qgis.

Une dernière astuce : dans Qgis, il est possible de définir le facteur de zoom à utiliser lorsqu'on utilise la molette de la souris. Si vous utiliser la valeur 2 (celle par défaut), vous pouvez passer d'une échelle OSM à une autre simplement en utilisant la molette de la souris (sauf problèmes dus aux arrondis de la liste d'échelle donnée ci-dessus)

Vous pouvez maintenant utiliser OpenStreetMap directement dans Qgis comme un fond référentiel ! Je vous souhaite une bonne cartographie libre !

Michael Douchin alias kimaidou

OpenStreetMap Tiles in QGIS

How to display OpenStreetMap data tiles with no plugin inside Qgis

TMS (Tiled Map Service : http://en.wikipedia.org/wiki/Tile_Map_Service) is the protocol used by OpenStreetMap server to provide access to the tiles. It is also possible to use this protocol to retrieve Google Maps or Mapquest tiles too. TMS is much more simple as WMS, and is a widly used in web applications via OpenLayers or Leaflet. This is a common protocol for webmappers.

I was a bit frustrated not to be able to simply load OpenStreetMap tiles in my prefered GIS desktop application, Qgis. There is a plugin which helps to get tiles from OpenStreetMap, but I do not find it simple enough for me. So I started looking at Gdal. Qgis uses Gdal as a generic driver to read and write raster. Since Gdal 1.7.0, support for TMS has been added. Every Qgis compiled with Gdal 1.7 or higher can therefore read this format directly. The Gdal documentation ( http://www.gdal.org/frmt_wms.html ) is very helpful. Basically, the only thing you have to do is to create a simple XML file with the following content :

<GDAL_WMS>
    <Service name="TMS">
        <ServerUrl>http://tile.openstreetmap.org/${z}/${x}/${y}.png</ServerUrl>
    </Service>
    <DataWindow>
        <UpperLeftX>-20037508.34</UpperLeftX>
        <UpperLeftY>20037508.34</UpperLeftY>
        <LowerRightX>20037508.34</LowerRightX>
        <LowerRightY>-20037508.34</LowerRightY>
        <TileLevel>18</TileLevel>
        <TileCountX>1</TileCountX>
        <TileCountY>1</TileCountY>
        <YOrigin>top</YOrigin>
    </DataWindow>
    <Projection>EPSG:900913</Projection>
    <BlockSizeX>256</BlockSizeX>
    <BlockSizeY>256</BlockSizeY>
    <BandsCount>3</BandsCount>
    <Cache />
</GDAL_WMS>

and save it as openstreetmap_mapnik.xml somewhere in your file system.

You can now simply open Qgis, then use the menu Add a raster layer, and choose the XML file you have just saved. And this is it ! Gdal gets the tiles for you and Qgis display them smoothly. If you have problems to zoom to the correct extent, you can set your project spatial system reference to EPSG:900913, activate on-the-fly reprojection, and add a vector file you know well. The zoom to your vector extent, and then open the XML file as a raster.

Some small issues remain:

  • OSM tiles are shiped in Mercator, so I usually ask Qgis to dynamically reproject my data into Mercator whenever I want to use OSM as a base layer.
  • Gdal creates a gdalwmscache folder in your home directory . Downloaded tiles are stored here and Gdal uses this folder as a cache (which is good, because you won't ask the same tile twice, which will give OSM server some rest). So if you want to refresh old OSM tiles, you have to manually remove the content of this folder some time to time.
  • TMS is a tiles service. So the tiles come in predefined scales. The scales are defined by the provider (Google as its own, OSM too, etc.). If you do not want to see OSM data with a blur effect, you must zoom to one of OSM predefined scale. Otherwise Qgis will show warped OSM tiles. Here are the approximated scales you need to use to display your data correctly :
0	591659030
1	295829515
2	147914757
3	73957378
4	36978689
5	18489344
6	9244672
7	4622336
8	2311168
9	1155584
10	577792
11	288896
12	144448
13	72224
14	36112
15	18056
16	9028
17	4514
18	2257

Since Qgis 1.8, there is a scale combo box in the right bottom of the map, alowing to use predefined scales. It could be great to have the above list of OSM scales instead of the Qgis scales. This is why I proposed a patch to let the use defined a scales list for each project. See : http://hub.qgis.org/issues/5561 . This feature is beeing completed by Alexander Bruy and will be in Qgis master branch soon. This means the next version of Qgis will give you the ability to define and save OSM scales, which will help a lot.

Last hint : in Qgis, you can define the zoom factor to use when zooming in or out with the mouse wheel. If you use the number 2, you will be able to zoom in or out and stay in OSM scales (approximatively).

Now you can easily use OpenStreetMap as a base layer for your Qgis projects ! Happy opensource mapping !

Michael Douchin aka kimaidou

mardi 12 juin 2012

Et Apple utilisa TomTom et non OSM

Suite à la présentation du nouvel iPhoto, il y a plusieurs mois, la rumeur fesant d'OpenStreetMap le fournisseur d'Apple avait jailli sur le Web. Cela n'a pas été confirmé directement par Apple. Par contre l'attribution a été modifié pour indiquer que des données OpenStreetMap était utilisé dans la carto de iPhoto (Welcome, Apple!).

L'étape suivante aurait pu être la création d'une application Apple Maps basée sur OpenStreetMap mais ce sera TomTom.

Hier, Apple a présenté les évolutions de son OS pour matériel mobile, iOS. Au cours de cette grande messe, Apple a présenté son application cartographique qui remplacera Google Maps. Les fonctionnalités principales sont :

  • la navigation (turn-by-turn)
  • un système d'info-traffic par crowd-sourcing
  • l'intégration de Siri (système de commande vocale)
  • une visualisation 3D des bâtiments (en europe seulement Copenhague mais bientôt Paris et d'autres villes)

Cette nouvelle application se devait d'être au niveau de Google Maps en terme de fonctionnalité, de justifier l'acquisition de société spécialisée dans la cartographie, et de permettre une meilleur intégration à iOS.

L'abandon d'OpenStreetMap, si nous pouvons appeler cela un abandon, est principalement dû à l'hétérogénéité des données sur l'ensemble des terres émergés. Même si le projet couvre la base australe en terre Adélie et que des pays comme l'Allemagne sont plutôt bien décrit, TomTom propose une couverture beaucoup plus homogène et dédié à la voiture.

TomTom est donc d'après les attributions de l'application le fournisseur principale. D'autres fournisseurs de données sont tout de même utilisé dont OpenStreetMap. D'ailleurs y a-t-il un lien entre l'utilisation par Apple de TomTom et le concours Map Paradize de TomTom pour cartographié certaines îles cet été ?

Liens :

jeudi 26 avril 2012

LizMap, l'OpenData et OpenStreetMap

LizMap est une solution complète de publication de cartes sur internet. Elle est basée sur le logiciel Quantum GIS (QGIS), un SIG bureautique, et son serveur cartographique QGIS Server.

LizMap est constituée de 2 élements complémentaires :

  • un plugin pour QGIS, qui permet de configurer ses cartes à destination de l'Internet,
  • une application web basée sur QGIS Server, qui génère les cartes dynamiques avec les fonctionnalités de zoom, d'interrogation des couches de données géographiques, de visualisation de la légende et de localisation.

Le développement de LizMap a été en partie initié par la volonté de publier facilement les données des portails OpenData.

Lors de la publication par Paris de son projet OpenData, nous avons exploité chez 3Liz les données mises à disposition pour tester QGIS Server. Ce test s'est avéré concluant et nous en avons profité pour publier une première application de visualisation des données géographiques de l'OpenData de Paris, consultable sous ce lien : http://demo.3liz.fr/opendataparis

Nous avons ensuite cherché à nous faciliter le travail de publication de cartes sur internet basées sur des données OpenData. Nous avons donc souhaité développer LizMap .

Une première version de LizMap a été libérée et mise à disposition sur l'application de gestion de projet hébergée par le projet QGIS :

Ensuite, nous avons publié plusieurs applications web cartographiques basées sur des données OpenData à l'aide de LizMap :

Dans toutes ces applications, nous avons choisi d'utiliser des fonds de carte basés sur des données OSM (OpenStreetMap). Nous employons le rendu proposé par le projet OpenStreetMap et par la société MapQuest.

Il est ainsi possible de comparer les données OpenData et OSM.

Mais il est aussi possible d'utiliser les données OpenData pour mettre à jour les données OpenStreetMap grâce au Web Service OGC WMS et à JOSM, logiciel d'édition dédié à OSM.

Dans JOSM, il est possible de définir ses propres fonds images issus de services WMS. Cette opération se fait via la fenêtre de Préférences. Dans l'onglet "Paramètres d'imagerie", il est possible d'"ajouter un nouveau fournisseur" qui sera construit à partir d'un WMS. C'est ainsi que l'on peut utiliser :

  • Les zones 30 à Toulouse http://demo.3liz.com/lizmap/index.php/lizmap/service/?repository=opendata&project=toulouse
  • Les passages piétons à Montpellier http://demo.3liz.com/lizmap/index.php/lizmap/service/?repository=opendata&project=montpellier
  • Les Manades des Bouches du Rhônes http://demo.3liz.com/lizmap/index.php/lizmap/service/?repository=opendata&project=cg13

ou qu'ont été ajouté :

  • Les caméras de vidéo surveillance de Montpellier
  • Les fontaines d'eau potable publiques de Montpellier

Bien sûr l'utilisation des ces services est à coupler à une connaissance terrain afin de rester aussi précis que peut l'être OSM.

La publication prochaine d'une nouvelle version de QGIS apportera son lot d'évolutions pour QGIS Server et potentiellement pour LizMap.

jeudi 12 avril 2012

L'OpenData aux Rencontres SIG La Lettre 2012

Cette année les Rencontres SIG La Lettre avaient lieu début avril du 3 au 5 et comme chaque année à l'ENSG. Le mercredi 4 avril fut consacré à l'OpenData, le matin, et au crowdsourcing, l'après-midi, ce fut donc la principale journée de rencontres et de discussion autour de l'OpenData et d'OpenStreetMap.

De plus l'organisation des Rencontres SIG La Lettre avait décidé de monter un stand OpenData, pour permettre au delà des présentations d'avoir un lieu de rencontre et de discussion autour de l'OpenData. Ce stand fut animé par des structures ayant exploité des sources de l'OpenData (Codega Studio, Mobigis, Handimap, 3Liz) mais aussi par les membres d'OpenStreetMap France.

rsigll2012_opendata

Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, le stand semblait plus consacré à OpenStreetMap qu'à l'OpenData, pourtant de nombreuses discussion autour de l'OpenData eurent lieu sur ce stand, et la photo a été prise le jeudi 5 avril.

Mais avant de parler d'OpenData, commençons par OpenStreetMap (OSM).

La première impression est que le projet est de plus en plus connu, ou plutôt que de plus en plus de personne en ont entendu parler, mais dans les fait peu connaissent vraiment le projet. OSM reste pour beaucoup un service cartographique à la Google Maps. D'où la surprise lorsque l'on présente des réalisations comme la carte de cyclabilité du centre de Lille ou la carte touristique de la ville d'Orange, mais aussi l'intérêt d'un service comme LizWatch ou OSMTransport.
Par contre ceux qui avaient eu le temps de se documenter sur OSM sont venu sur le stand pour obtenir des précisions sur les modèles de relation et les outils permettant d'exploiter les données OSM.
Enfin l'atelier, Master Class, OpenStreetMap intitulé Utilisation des données OSM dans un SIG a fait salle comble avec une majorité de personnes découvrant le projet.

C

C

Cette année fut donc un bon cru avec de nombreux contributeurs présents :

  • Michaël Douchin (kimaidou)
  • Emilie Laffray (melaskia)
  • Nicolas Moyroud
  • Chritian Quest
  • Jean-Louis Zimmermann (zimmy)

On a même pu voir passer et saluer partir-en-vtt.

Un bon cru aussi parce qu'OSM et OpenData font bon ménage.

Sinon au cours de ces rencontres de nombreuses questions ont été soulevées :

  • Pourquoi faire de l'OpenData ?
  • Faut-il mettre en place des APIs ?
  • Quels interactions avec OSM ?
  • Quels données mettre à disposition sous licence libre ?

Les réponses ne sont pas toujours évidentes mais mérites d'être posées.

mardi 13 mars 2012

Google n'est pas l'ennemi (d'openStreetMap)

Traduction du billet de Frederik Ramm sur osm.gryph.de

OpenStreetMap est souvent perçu par les observateurs extérieurs comme la Némésis de Google. Ou peut-être, sans délire de grandeur, un compétiteur. Lorsque je dois présenter OpenStreetMap en un seul paragraphe, j'utilise très souvent l'expression "à la différence de, par exemple, Google Maps". Et il est probable que cette expression puisse faire croire aux OpenStreetMapers que google est l'ennemi.

Mais l'est-il-vraiment ?

Nous avons toujours eu de bon rapports avec Google. Ed Parsons, Spécialiste du géospatiale chez google, et Steve Coast se connaissent depuis un certain temps ; Steve a fondé OpenStreetMap après avoir été frustré par la politique de licence de l'agence national cartographique britannique, l'Ordnance Survey. A cette époque Ed était le directeur technique de l'Ordnance Survey, et devait fréquemment défendre le modèle économique de l'Ordnance Survey face aux nouveaux entrants tel que nous. (Certaines sources affirment qu'il était tout autant frustré que nous vis à vis de la politique de l'Ordnance Survey.) En 2006, Steve a d'ailleurs réalisé une interview d'Ed pour le blog OpenGeoData. En 2007, Ed (maintenant chez Google) a fait le discours d'ouverture du State Of The Map (SOTM) de Manchester, et il fut l'invité et le conférencier de nombreuses autres de nos conférences, il a d'ailleurs écrit suite au SOTM 2011 "Très bon week-end au State Of The Map, OpenStreetMap semble être un projet très mature maintenant".

Google a sponsorisé des SOTM, nous a octroyé des places chaque année de puis 2008 au sein de son programme Summer of Code, et Google a même participé à notre premier tour de table pour l'équipement serveur en 2009 en tant que plus gros donateur avec 5 000 £ - snas même que nous ayons eu besoin de lui demander.

Mais pas seulement, technologiquement, nous profitons du sillon tracé tous les jours par Google. C'est grâce à Google si nous pouvons utiliser OpenLayers pour créer une carte dynamique au sein d'une page Web que tout le monde peut instantanément consulter. La projection que nous utilisons tous pour couper les nœuds gordiens des SIG et faire du Web mapping pragmatique, c'est Google. Le format de données peu encombrant que nous utilisant de plus en plus pour nos données géographiques est basé sur le format Protocol Buffer (pbf) de Google. Et la liste est encore longue. Je ne pense pas qu'OpenStreetMap ait plus profité du support d'une autre société de façon directe ou indirecte que celui de Google. Personnellement, j'ai pus décrire facilement OpenStreetmap grâce aux comparaisons avec Google Maps : "C'est comme Google Maps, sauf que tout le monde peut le modifier, et que vous pouvez télécharger et ré-utiliser les données."

Il y eu quelques cas dans le passé d'intégration de données OpenStreetMap à Google Maps, qui ont généralement été résolus sans qu'il y ai trop de bruit grâce à une communication rapide et conviviale avec la direction, et pour ce que j'ai pus voir, ces problèmes provenait toujours de fournisseurs ou d'utilisateurs de MapMaker impatients. Inversement, depuis le début et encore maintenant des contributeurs à OpenStreetMap franchissent la ligne et créent de la données à partir de Google Maps, données que nous supprimons rapidement sans que, à ma connaissance, nous n'ayons jamais reçu de menaces des avocats de Google.

Je ne suis pas un infiltré de Google mais je pense qu'il est juste de dire que leur ordre du jour est d'aider, et de surveiller, la circulation de l'information sur internet, et ainsi récolter de nombreuses informations sur ce que les pré-Facebook appelle la "sphère privé" et ainsi vendre de la publicité. Google lit vos emails, non pas parce qu'ils sont dangereux, mais parce que vous avez choisi d'utiliser leur très bonne solution d'e-mail à laquelle vous avez accès gratuitement. Google lit même des documents internes à la Foundation OSM (OSMF) avant même que vous et moi n'y ayons accès (si c'est prévu) parce que l'OSMF utilise Google Docs. Je reconnais volontiers que je suis un peu effrayé de leur omniprésence et quasi-omniscience, mais cela n'en fait pas pour autant notre ennemi. Je suis sûr que Google aimerait distribuer les données OpenStreetMap et voir les gens les consommer, ce qu'il font déjà. Il semble que les termes de notre licence ne s'appliquaient pas à eu jusqu'à maintenant mais je ne peux pas guère les blâmer ; J'ai entendu dire, que d'autres grands acteurs ont des projets prêt à être lancé dès qu'OpenStreetMap aura changé de licence, car ils craignent l'actuelle CC-by-SA.

Nous avons approché Google à plusieurs reprises car nous aimerions utiliser leur imagerie aérienne, la couverture et de la qualité du service Google est souvent meilleure que ce que nous avons avec Bing, en vain. Leur ligne officielle est qu'ils n'ont pas de licence permettant d'obtenir des données à partir de cette imagerie, ce qui sonne un peu creux vis-à-vis des données issues de MapMaker - mais je suis prêt à leur donner le bénéfice du doute; qui peut dire quels sont les règlements obscurs qui ont été mis en place par les avocats en propriété intellectuelle. Leur imagerie "StreetView" nous serait également utile dans certains cas, et même si nous n'avons pas un OK franc et clair, nous avons pus utiliser dans certains cas particuliers ces images.

Nous n'essayons pas d'être "meilleur que Google Maps". Nous ne pourrons jamais l'être, nous manquons de conteneurs de matériels informatiques pour cela. Google a récemment fait les gros titres en indiquant qu'il allait faire payer son API cartographique pour les usages intensifs, déclenchant un léger mouvement switch2osm ; mais la vérité est que si vous voulez la qualité du service que vous obtenez à partir de Google, avec leur CDN, leur haute capacité de charge et leur redondance, à partir d'une configuration basée sur OpenStreetMap, vous ne pourrez pas l'obtenir pour moins chère. OpenStreetMap n'offrira jamais de service d'imagerie aérienne ou tout autre fonctionnalité considéré comme acquise par les utilisateurs de Google.

Ce qu'OpenStreetMap souhaite être, c'est une alternative aux données géographiques acquise par les gouvernement ou produite commercialement. C'est pourquoi nous sommes plus des concurrents de NavTeq ou TéléAltlas que de Google. Oui, Google est en train de produire ces propres données, mais seulement parce qu'ils ont souffert des mêmes règles qu'OpenStreetMap lorsqu'il a été lancé : l'abscence de données que l'ont peu acquérir pour un prix décent.

Deux de nos administrateurs de la Fondation OpenStreetMap, Steve Coast et Mikel Maron, ont dans le passé craché un peu de venin sur la direction générale de Google; il y eu des actes de vandalisme qui tous deux ont été reconnu par Google et pour lesquels il était complice ou tout du moins négligent, Mikel a alors utilisé son blog personnel pour fortement critiquer la stratégie de Google dans les pays en développement qu'il a perçu comme un affront au mouvement OpenData. Google a également récemment conclu un accord avec la Banque mondiale qui, si ils sont appliqués comme indiqué, irait à l'encontre de l'engagement de la Banque mondiale envers l'OpenData, ce qui entraina plus de critiques de Mikel et d'autres.

Google est une organisation comme toutes les autres organisations ; ils ne sont pas exemptés de la règle qui dit que si vous n'êtes pas vigilent, les dirigeants prêt à tout pour atteindre les sommets, quelque soit leur un agenda personnel ou la manière d'atteindre de tel ou tel objectif, choisiront toujours la manière permet de maximiser leur bonus, sans se soucier de ce qui est bon. Il est important que nous surveillons Google afin de lui des données des coup de coudes de temps en temps. Mais dans le grand schéma des chose, dans la grande enceinte du "les données produites par la foule dans un esprit de ruche à but mondiale et collective Contre les données cathédrales contrôlées par les gouvernements et le profit", Google est du même côté que nous. Plus encore, peut-être, que d'autres organisations qui rivalisent ingéniosité pour nous plaire.

vendredi 9 mars 2012

OpenStreetMap serait-il devenu crédible ?

Depuis fin janvier 2012, la fondation OpenStreetMap est dans une démarche de promotion auprès des entreprises utilisant Google Maps, switch2osm. Cette démarche est principalement due au changement des règles financières de Google Maps, Google ayant décidé fin 2011 d'appliquer enfin le paiement de son service et l'apparition de publicités.

Depuis cette date mais aussi avant des sociétés sont passées à OpenStreetMap comme base de données géographiques pour leur fond cartographique :

  • Nestoria : moteur de recherche immobilière
  • StreetEasy : Agence immobilière basée à New-York City
  • Fubra : Société de création de site Web
  • Flickr : Solution de partage de photos

Mais aussi :

Mais depuis Mercredi, et la présentation du nouvel iPad, il semblerait bien qu'Apple ait décidé d'utiliser les données OpenStreetMap en dehors des USA pour son application iPhoto. Serait ce le signe qu'OpenStreetMap est enfin crédible ?

Tout d'abord, il semble que l'aspect financier prime dans la prise de décision d'un changement. Mais, comme le montre certaines réactions aux changements 1 2 3 4 5 6 7 8, cela ne peut pas être suffisant.
Car OpenStreetMap ne propose pas le même service que Google Maps. Tout d'abord il n'y a pas d'imagerie aérienne. Ensuite la qualité des données est variable. Certaines zones sont très bien décrites voir mieux décrites que dans Google Maps, par contre d'autres sont des déserts, car la densité des contributeurs n'est pas homogène. Enfin la fondation OpenStreetMap ne garantit pas le service de tuile, il ne garantit que l'accès aux données. Cela signifie que tout changement pour un besoin important nécessite de s'appuyer sur une société tierce (CloudMade, MapBox, 3Liz, etc) ou de créer son propre système.
Par contre OpenStreetMap offre la possibilité de se réapproprier le service cartographique, de créer sa propre identité cartographique ; et toute entreprise qui rejoint le mouvement switch2osm démontre que Google Maps n'est pas la norme des services cartographiques.

Et donc Apple se serait appuyé sur les données d'OpenStreetMap pour créer son propre service cartographique mais cette utilisation n'est pas vraiment officielle car :

  • Apple n'a rien annoncé ;
  • La vérification a été faite par les contributeurs ;
  • Les données datent d'avril 2010 ;
  • Et même si la fondation OpenStreetMap se félicite de cette utilisation aucune ATTRIBUTION n'est présente au sein de l'application.

J'ai donc le même avis que la fondation OpenStreetMap car cela augmente la visibilité du projet, d'ailleurs le nombre de contributeurs a fortement augmenté depuis, mais tant qu'Apple n'aura pas fait de déclaration officielle ni qu'aucune ATTRIBUTION ne figurera dans iPhoto, je resterais sceptique.

Il n'y a qu'une chose qui me réjouit pour le moment de ce nouveau service cartographique, c'est que Google Maps ne soit plus la norme, si il l'a un jour été. Cela nous permet chez 3Liz d'être plus confiants dans la présentation d'OpenStreetMap et dans la possibilité de proposer des services cartographiques dédiés avec une identité cartographique unique pour le client.

Pour en savoir plus :

vendredi 9 décembre 2011

LizWatch - Un outil cartographique de suivi des évolutions d'OpenStreetMap

OpenStreetMap (OSM) est une base de données en constante évolution, où chacun est invité à contribuer en ajoutant, modifiant ou supprimant des objets géographiques. Si certaines données sont visibles sur une carte, d' autres modifications sont plus difficiles à voir. En effet, les cartes produites par les moteurs de rendu proviennent d'un choix de représentation des données OSM. Comme il n'est pas possible de tout représenter sur une carte, au risque de la rendre illisible, certains objets et la plupart des "tags" ne sont pas visibles sur les cartes. En outre, s'il reste possible de surveiller manuellement les modifications réalisées dans une zone déterminée, via des outils dédiés, aucun outil open-source ne nous a paru suffisamment simple et intuitif pour aider les utilisateurs dans ce suivi.
C'est pourquoi nous avons créé LizWatch, une interface cartographique en ligne qui permet de consulter les changements effectués entre deux dates, en partenariat avec la ville d'Orange. Elle a soutenu une partie du développement de cet outil car il correspondait à leur besoin de suivi de l'activité économique via OpenStreetMap. Le démonstrateur LizWatch-Ville d'Orange permet de visualiser en temps réel l'évolution des données OSM sur la commune d'Orange.

Les fonctions de LizWatch

Filtres de recherche

Via un formulaire, il est possible de filtrer les modifications OpenStreetMap que l'utilisateur souhaite voir sur la carte :

  • intervalle temporel de recherche (date et heure)
  • statut des modifications : ajout (add), modification (mod) ou suppression (del)
  • veille sur les contributeurs :
    • on peut rentrer le pseudo complet d'un utilisateur. Par exemple "Ben"
    • on peut entrer une liste d'utilisateurs séparée par | . Par exemple "Ben|Alban"
    • il est enfin possible de mettre "Marc" pour chercher Marcel et Louis-Marc.
  • tags :
    • Si on entre un seul mot, c'est la clé (exacte) qui est cherchée. Par exemple "shop" pour trouver tous les magasins.
    • On peut rentrer un couple clé/valeur pour affiner la recherche. Par exemple "shop=florist" pour voir seulement les fleuristes.
    • La recherche sur les valeurs n'est pas stricte. Par exemple, on peut mettre "amenity=fire" pour chercher les "fire_hydrant" (bornes à incendies) et les "fire_station" (caserne de pompier).
    • Il est aussi possible de faire des recherches de type "OU" sur les clés et sur les valeurs. Par exemple "shop=florist|supermarket" qui renverra tous les magasins de fleurs et les supermarchés, ou "amenity|emergency=fire_hydrant". Ici, on utilise le "pipe" | comme séparateur. Il peut être mis du côté des clés, ou bien du côté des valeurs. Par exemple "amenity=post_office|post_box".
    • On peut enfin affiner la recherche en combinant les filtres via une recherche de type "ET". Par exemple "[building=yes][source=cadastre]" ne renverra que les immeubles qui ont pour source le cadastre. Dans ce cas, il faut bien encadrer les blocs par des crochets.
  • changeset : si on connait le numéro du groupe de modification ("changeset"), on peut le saisir dans ce champ pour ne voir que les modifications qui le concernent.

Affichage

La carte affiche dynamiquement les objets OpenStreetMap qui répondent aux critères de recherche. En vert, les objets ajoutés pendant la période, en orange les objets modifiés et en rouge les objets supprimés. Via la légende en bas à droite, on peut masquer/afficher les nodes (les points) et de Ways (les lignes ou les polygones)

Pour les points, nous avons activé le mode "cluster", c'est-à-dire que les points proches ne sont pas affichés séparément, mais représentés par un cercle dont la taille dépend du nombre de points (le nombre de points est affichés dans le cercle). Il est possible de désactiver ou de réactiver ce mode en cliquant sur le bouton placé à droite de "Nœuds" dans la légende en bas à droite.

En cliquant sur un des objets sur la carte, on peut ouvrir une fenêtre « popup » qui montre le détail de l'objet OpenStreetMap. Cette fenêtre contient des liens vers le détail du contributeur, de l'objet et du groupe de modifications. Si on est en mode "cluster", un clic sur un cercle affiche dans la « popup » les informations sur les 10 premiers points du cercle.
Il faut fermer la popup pour pouvoir faire des modifications dans le formulaire de recherche.

Permalink

Il est possible de conserver les critères de recherche pour une consultation ultérieure en cliquant sur le lien "permalink" à côté du bouton "Filtrer". Cela rafraichit la page avec une adresse contenant les paramètres de la recherche. Vous pouvez enregistrer cette adresse dans vos favoris pour y revenir plus tard.

Le futur de LizWatch

Cet outil graphique permet de trouver facilement les modifications effectuées selon de multiples critères. Chez 3Liz, nous pensons que LizWatch peut être utile pour aider toutes les personnes ou organismes qui souhaitent utiliser OpenStreetMap tout en contrôlant les modifications faites par les contributeurs.

Des améliorations vont venir prochainement, comme la possibilité de faire des exports au format CSV, de recevoir périodiquement un email de suivi des modifications suivant des critères prédéfinis.
Le code source complet de l'application va être libéré, pour permettre à chacun d'installer une version de LizWatch pour sa zone géographique sur son propre serveur. En effet, nous ne pouvons pas proposer cette application à l'échelle de la France, car le volume de données est trop important.

Nous espérons que LizWatch sera une brique utile pour la Communauté OpenStreetMap, et remercions encore la Ville d'Orange, et spécialement Jean-Louis Zimmermann et Tony Emery, pour leur confiance et leur retour utilisateur.

Accès au démonstrateur

Pour tester la version de LizWatch mise en place pour la commune d'Orange, vous pouvez vous rendre ici :
http://178.32.101.237/lizwatch/index.php/view/map
login = lizwatch
mot de passe = osm

Et un petit exemple de recherche :
Tous les objets OSM avec une source qui contient le mot cadastre édités par Jean-Louis Zimmerman depuis le 1er novembre